Le « 16oremics » est une innovation importante qui a été introduite dans le domaine des contrats d’emploi collectifs nationaux (industrie de la construction, artisans, PME et coopératives actives dans le secteur de la construction). Cette condition contractuelle impose aux entreprises de construction d’informer le Fonds des travailleurs de la construction, dans les 3 jours qui précèdent l’accès effectif sur le chantier, de l’engagement d’un travailleur qui exerce un premier emploi dans le secteur de la construction.
Dès que le centre de formation local en construction a reçu l'information, il demande au travailleur de participer à une formation de 16 heures afin d'acquérir les connaissances de base en matière de construction et de sécurité. Ce projet veille à garantir le respect des dispositions légales nationales en matière de sécurité au travail. Il contribue également à combler la pénurie de main-d’œuvre sur le marché et à fournir aux jeunes travailleurs les connaissances de base minimales requises pour pouvoir rejoindre le secteur de la construction et travailler sur un chantier en toute sécurité et avec toutes les compétences nécessaires.
Il s’agit d'une sorte de formation professionnelle qui vise à rendre un nouveau travailleur apte à accomplir, de manière productive, professionnelle et sûre, les tâches qui sont habituellement confiées à un nouveau collaborateur et qui constituent les connaissances de base de ce métier. Depuis sa création jusqu’à ce jour, plus de 35 000 entreprises et près de 50 000 nouveaux travailleurs ont eu recours à l’innovation contractuelle « 16hours first ».
Les travailleurs passent la plus grande partie des 16 heures réparties sur deux journées consécutives dans des laboratoires. Les travailleurs étrangers ainsi que ceux disposant de faibles connaissances de la langue italienne peuvent participer à la formation en ayant recours à des outils linguistiques sur mesure (traduction simultanée via GSM).
À la fin du cours (après-midi du 2e jour), l'élève reçoit le certificat de formation. L’entreprise reçoit elle aussi un certificat de formation qui lui servira de document prouvant que les exigences légales requises ont été remplies.